Le pic de naissance, c’est quand ?

Saviez-vous que Septembre est le mois des naissances en France ? Vous n’étiez pas au courant ? Et bien nous allons vous donner une explication.

Tous les ans, l’Institut national des études démographiques (Ined) donne des chiffres au sujet du nombre de naissances enregistrées. Ces résultats permettent de constater que le printemps, jusque-là saison privilégiée pour la naissance des bébés, connaît à présent moins de succès.

Septembre, le mois des naissances

Le mois de septembre connaît un pic de fertilité, et un jour en particulier enregistre le plus grand nombre d’accouchements.

Vous souhaitez connaitre la date ? Et bien il s’agissait du mercredi 23 septembre. Maintenant que la date est annoncée vous vous demandez sûrement qu’elle en est la raison ? Il semblerait que ce jour-là compte en moyenne 5% de bébés supplémentaires. Et si on vous disait que ce n’est pas un hasard, et qu’en fait cette date correspond à 265 jours après le jour de la Saint-Sylvestre. Il s’agit généralement d’une soirée très festive qui laisse dans de nombreux cas place à une nuit d’amour et ainsi à une grossesse.

Si Septembre est aujourd’hui celui du mois du pic de grossesse, cela n’a pas toujours été le cas.

En effet, la saisonnalité des naissances a été menée par l’Ined, et un rapport sur le sujet a été publié en 2011.

Vers un baby-boom post confinement ?

Suite aux récentes conditions sanitaires liées au Covid-19, beaucoup se sont posés la question de si ce confinement allait provoquer une augmentation des naissances. Des indices laissent penser que l’on pourrait faire face à un nouveau pic vers la fin de l’année.

Les dernières données Nielsen, rapportées par LSA mettent en lumière cette problématique. L’observatoire des ventes de la grande distribution a ainsi rapporté une hausse des ventes de tests de grossesses dans les supermarchés français, mais aussi une chute spectaculaire des ventes de préservatifs. Toutefois, cette baisse d’environ -25% pourrait s’expliquer par une pénurie mondiale qui a aussi impacté la France.

Les résultats d’une seconde étude, publiés dans le Journal of Psychosomatic Obstetrics & Gynecology, confirment un haut niveau d’inquiétude lié aux conséquences possibles du Covid-19 sur la grossesse et les difficultés économiques probables.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs italiens ont menés cette étude sur un peu moins de 1500 hommes et femmes. Le panel, composé de 64% de femmes et de 37% d’hommes, âgés de 18 et 46 ans, dans une relation hétérosexuelle stable depuis 12 moins au moins, a révélé que :

• sur les participants qui prévoyaient d’avoir un enfant, 37,3% ont abandonnés ce projet ;
• en raison des inquiétudes liées aux difficultés économiques futures, et des conséquences possibles de l’infection sur la grossesse (58%).

Ainsi, cette étude révèle que la pandémie liée au Covid-19 impact fortement les projets d’avoir des enfants. Et que, sur les participants, seuls 140 d’entre eux ont maintenu leur projet d’une grossesse pendant le confinement.

Si nous devons faire face à un baby-boom, c’est en décembre ou en début d’année 2021 que l’on aura la réponse !